Un dirigeant d'entreprise peut choisir de ne pas prendre de rémunération.

Il est tout à fait possible d'opter pour une rémunération variable, alignée sur des critères financiers stratégiques.

La rémunération fixe est légale. Elle peut avoir deux formes : sans contrat de travail et validée en AGO ou définie par contrat de travail impliquant un lien de subordination qui nécessite une consultation préalable de France Travail

La rémunération en via des refacturations de frais est autorisée. Mais il faut respecter le principe de la confusion de patrimoine. Par exemple, le défraiement des indemnités kilométriques est tout à fait possible.

Les dépenses personnelles du dirigeant sont constituent juridiquement un abus de bien social. Sur le plan fiscal, une fraude à la TVA et à l'impôt final. Sur le plan social, elles sont assimilées à des avantages en nature non déclarés, susceptibles d'être assujettis à des cotisations sociales.

En dehors des entrepreneurs individuels sans avoir constitué de société, toute rémunération doit être approuvée lors d'une Assemblée Générale Ordinaire (AGO).

L'URSSAF impose une cotisation annuelle minimale de 1 054 € pour les travailleurs non salariés n'exerçant pas une activité réglementée et ne se rémunérant pas. Pour les activités réglementées, ce montant est réduit car les organismes de prévoyance obligatoire compensent certaines cotisations de l'URSSAF.

Si un dirigeant non salarié souhaite souscrire une assurance chômage, plusieurs associations proposent ce type de prestation. De plus, en cas de liquidation, de redressement judiciaire ou de cessation d'activité en raison de la non viabilité économique, des dispositifs d'aide conditionnelle sont disponibles, dont les critères sont détaillés dans le lien suivant : [lien à consulter].

• Les gérant minoritaires ou égalitaires de SARL, les PDG de SA et les président sont rattachés au régime général des salariés car ils entrent dans la catégorie nommée travailleurs assimilés salariés.
• En revanche, les gérant majoritaire de SARL sont affiliés au régime des travailleurs non salariés.

Il n'y a pas de différence d'imposition sur le revenu entre les revenus issus des salaires ou des rémunérations perçues en tant que travailleur non salarié. le barème d'imposition applicable est le même

En SARL ou EURL, les dividendes versés jusqu'à 10% du capital social aux dirigeants sont soumis à des prélèvements sociaux de 17,2 %, ainsi qu'à un acompte de 12,8 % pour l'impôt sur le revenu. Au-delà de cette limite, les dividendes sont considérés comme des revenus d'activité et sont assujettis aux cotisations sociales à un taux moyen de 45 %.